Le Bol D'or en direct

si ca vous dit : là !

ah super !!

merci, ca tourne en boucle

cool

Le Bol en direct, c'est bien... en live du "bon" coté des stands et des grillages, c'est mieux.

Depuis un peu mins de 2 ans, je me suis mis à la photo, et comme je suis un geek forum-ophage, j'ai quelques contacts dans le domaine de la presse moto, alors j'ai essayé de mixer les deux.


L’an dernier, après un Bol d’Or, un Bol Classic et une fin de saison en fanfare avec la manche finale du WSKB en France aussi à Magny-Cours, j’étais un peu rodé sur ce circuit. Cette année, on ne change pas une « équipe » qui gagne et je suis donc reparti au Bol d’Or. L’avantage des épreuves d’endurance, c’est qu’on a le temps, et même si on est mauvais, dans la durée il y’a toujours quelques photo à sauver de la poubelle.

Organisation à l’arrache complet (sauf pour la réservation préalable de mon accréditation), soit vendredi soir à partir de 19h après une grosse journée de taff bien stressante ; je me prépare un menu du WE à faire avoir une crise cardiaque à un diététicien (gâteaux, chocolat, barres chocolatées, RedBull, Coca, bonbon… qu’on « assaisonnera » de bières, cafés et sandwiches sur place), je vérifie une dernière fois le matériel photo (préparé rechargé la veille), et j’allège un peu mon sac (pesé récemment à 7kg tout juste) car 24h à la trimbabller, c’est long. Allez, on doit flirter avec les 6,5kg. Au lit pas tard, un long WE m’attend…
Samedi matin, décollage 8h, arrivé à Magny-Cours vers 10h après avoir croisé une demi douzaines de contrôle radar, je passe prendre mon passe à l’accueil et file en salle presse où la petite bande est déjà là, pour certains depuis les essais du vendredi ; Manu de MotoTribu.com, Julien de Moto-Net.com, Mickey de Motarz.com.
Un café, puis « en piste » pour le warm-up. J’ai raté les essais, le Bol d’argent, la coupe électrique, alors au boulot ! Je profite salement de Manu et taxe une place à l’arrière de son Chappy ; 2 gugusses d'1m75 avec chacun un gros sac à dos et objo. de guerre de Manu (un 500mm f/4 !!) sur gros trépied pendulaire sur les épaules, voilà l’équipée !
On se pose à la sortie d’Estoril à l’extérieur, puis je déplie le matériel et je me chauffe. C’est que je n’ai pas shooté grand-chose ces derniers mois et il faut s’y remettre. Le soleil est de la partie, je longe le circuit jusqu’à l’épingle d’Adelaïde, m’aventure un peu dans la « zone rouge » dangereuse où une chasuble est normalement requise et que je n’ai pas en l’absence de carte de presse ou d’assu. RC piste. Personne ne semble rien dire et je ne suis pas le seul dans ce cas, tant mieux !
Le Warm-up se termine et les side du championnat du monde entrent en piste. Deux passage de chauffe, mouais ça roule super fort mais ce n’est pas très spectaculaire coté photo. Je redescends donc à pied jusqu’à la ligne des stands par le château d’eau et le virage du lycée ; et un tour de bouclé, un !
Le temps d’avaler un sandwich et une bière en vitesse, de se fourrer les poches de barres au chocolat, et je file en pit-lane pour shooter un peu dans les stands avant la ruée qu’il risque d’y avoir pour leur visite ouverte au public. Finalement, ça sera plutôt calme. Régis -dit le coach- qui officie souvent pour Emoto.com, mais est là je crois pour MJ cette fois est là aussi.
S’ensuit le show de stunt de Duke, Julien Ponomareff et Big Jim ; toujours un plaisir à shooter à genoux sur la « moquette » de ligne de départ même ! C’est chaud, ça hurle, les pneus fument et ça finit dans l’éclatement des gommards arrières des quatre machines.
Retour dans les stands en attendant la mise en grille, mais après des jolies éclaircies jusque là, la pluie s’invite à la partie. Les umbrella girls se transforment en parapluie girls et je squatte quelques stands (bonjour mademoiselle) pour rester au sec et surtout protéger mon matos pas « tropicalisé » (comprendre qu’il ne supporte pas trop l’eau). Fait chier, ça s’annonce mal pour le coté photo !
Ca se calme finalement un peu au moins pour le départ qui se fera sous le crachin. Je me colle face à la rangée de moto, dos aux pilotes pour le classique départ en épis, pour ensuite rejoindre la grande courbe, Estoril et le 180° vu de l’extérieur.
Retour aux stands après une petite heure pour les premiers ravitaillements, et shooter un peu au pif-paf du lycée. Les stands, c’est toujours stressant ; il y’a du monde dans tous les sens, il faut avoir l’œil partout, regarder les moto qui rentrent (alerté par la sirène), celles qui sortent, pas gêner ni les mécanos et encore moins les pilotes et c’est le seul moment / endroit sur le circuit même où on peut un peu se tenir au courant du classement et des faits de course… et on annonce une chute de la BMW 99 ; déjà qu’ils ont détruit 2 moto lors des essais, c’est pas leur WE, mais Damian Cudlin rentre en poussant (je cours à sa rencontre), visiblement mal en point et épuisé. Un petit cortège de photographes et commissaires se forme autour de lui, mais personne ne peut l’aider avant l’entrée des stands, alors on applaudit, on encourage comme un peut jusqu’à ce que le team BM prenne la main !
Le temps semble se maintenir, je chope donc une navette presse pour aller à la sortie d’Adelaïde puis à l’intérieur cette fois du 180° ; après une heure, le ciel se fait très menaçant, des éclairs à l’horizon. Re-navette et retour en salle de presse, pour rechargement de batteries, un peu de dévidage de carte sur le portable du taff sur lequel j’ai pris le temps de réinstaller Photoshop. Je taxe une connexion internet (50€ pour y passer 2 ou 3h maxi dans le WE, no way) à Manu pour envoyer quelques photo à JMi comme promis.
La nuit tombe, re-sandwiches / bières, puis vers 21h je retente une sortie. Virage du lycée, les stands, l’ambiance, les ravitaillements,… un peu la flemme d’aller dans le village photographier la viande saoule ou de pousser loin à l’extérieur du circuit. Il n’y a plus de navettes et la météo reste pour le moins incertaine. Je me contente donc de la proximité de la voie des stands et vers 2h du matin, je n’en peux plus. Je range le matos dans le coffre et m’installe confortablement dans la voiture pour dormir ; il doit faire moins de 5°C et c’est très humide. Tout habillé et duvets ne seront pas de trop, mais je dors plûtot bien ainsi emmailloté et je ne lève un œil que vers 8h40 ; merde, la lumière du levé du jour !!! Ah ben non, je n’ai rien raté, c’est brumeux au possible, pas de lumière.
Petit déj’ diététique (Twix, RedBull), un passage en salle de presse pour un café, prendre des news du classement et en piste. La météo est incertaine ; j’improvise un cache appareil avec une chemise plastifiée. Ca semble efficace pour au moins protéger le boitier (l’objectif craignant moins) même si c'est un peu chiant à manipuler.
Un passage par la voie des stands puis j’entreprends un tour complet du circuit coté intérieur : je suis alors un des rares photographes au bord du circuit. En plus, cette zone n’est pas desservie par les navettes presse et ça me permet d’expérimenter quelques spots avec des arrières plans sympas.
Il se fait déjà tard par rapport à l’haure d’arrivée (15h) alors je fais l’impasse sur le déjeuner. Nouveau passage par les stands (la SERT remontera t’elle la Kawa ?), puis je tente les loges ; ça se bouscule au balcon chez Igol, la terrasse du troisième ouverte à tous est finalement presque plus calme. Mais le temps passe et on approche déjà de l’arrivée, il va falloir « réserver sa place ». Je me pose dans un trou de panneautage entre les vitres de la pite-lane et me démonte les cervicales à tenter des photo des motos qui me passent sous le nez pleine balle.
Je suis finalement trop loin et en plus en trop petite focale pour avoir une vue correcte de l’arrivée avec les motos à l’extérieur et le drapeau à damier à l’intérieur ; au moins j’aurai une bonne place pour la remise des prix et après un petit sprint, je me trouve tout en haut des gradins presse face au podium. L’arrivée de ce coté de la piste est malgré tout un grand moment ; rires, pleurs, embrassades, sauts de joie, burns des pilotes sous les « fenêtres » … la tension accumulée dans les teams explose.
Podium général puis supersport et je file vers la voiture pour éviter les bouchons. La météo aura sans doute rebuté pas mal de mon car en 1/4h je suis sur l’autoroute, musique à fond et un paquet de Haribo sur les genoux. Le retour est fatiguant et semble long. Arrivé à 18h, je décharge la voiture (c’est fou ce qu’on emmène pour à peine 2 jours dans ce cas), déballe l’appareil, le PC, je dévide mes cartes… grave « erreur », je resterai sur mon traitement photo jusque 3h du matin, et juste pour celles qui concernent directement la course, et pas même les à-côtés, l’ambiance, … !
10h30 lundi (heureusement je ne bosse pas), coup de fil de M-S qui m’annonce avoir bien reçu mon mail, mais ne pas pouvoir les charger. Quelques échanges téléphoniques plus tard, j’uploade ma sélection directement sur leur serveur… puis c’est rapidement en ligne !
C’est fini pour la partie visible. Il me restera à trier encore quelques photo restantes, celles que je garderai pour moi sans forcément les publier, faire des sauvegarde… et se reposer de cet excellent et fatiguant week-end !! Vivement le prochain du style…

Quelques photo de la tête de course :









Plus de photo, par là :
http://www.moto-station.com/article13587-76eme-bol-d_or-a-magny-cours-la-galerie-photos-moto-station.html

ola ,
surréaliste la yam dans le gazon

salut prowler , merci pour ce compte rendu , petite question : il y a un collègue de ma femme qui à participé au bol d'or dans le team 57 DL MOTO RACING ( c'était le responsable de la roue arrièrre dans le team , ce team est à 10 kms de chez moi , des alsaciens ) si tu as quelques photos de ce team et si tu est d'accord pour m'en envoyer quelques unes de la moto et du team dans le garage en pleine action , si tu en a bien sûr , se serait sympatique ...

merci

J'avoue que j'ai surtout suivi la tête de la course... et les moto qui m'ont tapé dans l'oeil, parce que pour faire de belles photo, c'est bien un beau sujet (et la GSXR1000 du SERT était simplement magnifique cette année).
Du coup, j'ai que ça de la n°57 et c'est pas super net :









(p'tain, l'autocollant sur les pneu !!!)

merci prowler , sympa de ta part