RETRAITE...

RACKHAM a écrit:NO COMENT

Quand José Gomez, 78 ans et demi, entreprit l'ascension de la plus haute grue du chantier, André Durafour, son contremaître de 79 ans, eut une appréhension : ce serait trop bête si, à un an et demi de la retraite, José était victime d'un accident du travail. André connaissait les problèmes de santé du grutier : après une hernie discale qui avait tenu celui-ci éloigné du chantier tout l'hiver, il s'était plaint d'un rhumatisme articulaire quelques jours après son retour au travail. Il avait en outre des problèmes de vue. Il avait perdu l'usage de son oeil gauche à la suite d'une partie de pétanque où son partenaire, jeune retraité de 84 ans, avait confondu sa tête avec le cochonnet. De surcroît, son oeil droit faiblissait chaque jour. Sans doute est-ce en raison de ce double handicap que Gomez rata une marche alors qu'il était sur le point d'arriver à cette cabine où il avait passé presque soixante annuités de sa vie. Avant même que le corps du grutier eût atteint le sol, André avait sorti son téléphone portable de la poche de son pantalon, non sans mal car la maladie de Parkinson, dont il était atteint depuis quelques mois, embarrassait ses gestes. Il s'y reprit à plusieurs fois pour composer le numéro des pompiers. Ceux-ci n'arrivèrent que trois quarts d'heure plus tard, leur capitaine de 77 ans s'étant trompé dans la lecture du plan de la ville. En effet, dans l'urgence, il avait oublié ses lunettes à la caserne. L'un des brancardiers, pourtant un jeunot de 73 ans, eut un accident cardiaque pendant le transport du grutier et celui-ci, qui n'avait pas repris connaissance, se retrouva le nez écrasé au sol pour la seconde fois de la journée.
Un journaliste-reporter de la presse quotidienne venait d'arriver en taxi sur les lieux de l'accident. Il ouvrit péniblement sa portière tandis que le chauffeur, plié en deux à la suite d'un mauvais lumbago, ouvrit le coffre et en sortit le fauteuil roulant dans lequel s'installa bientôt le journaliste. Ce dernier poussa sur les roues et arriva à la hauteur de Durafour, qui lui fit un bref résumé des faits. Hélas, dans l'agitation du départ, le journaliste-reporter avait laissé son appareil auditif boulevard Haussmann et ne put donc entendre un traître mot des explications du contremaître. Il rédigea néanmoins son article, qu'il envoya une heure plus tard par mail à son journal. Malheureusement, il se trompa dans la manipulation de son iPhone 12 G et ce fut un autre texte qui arriva à l'imprimerie, de sorte qu'au lieu de l'histoire du grutier Le Figaro publia le lendemain matin un texte plus polémique intitulé : " Peut-on travailler jusqu'à 90 ans ? "
C'était en effet un sujet d'actualité depuis que le gouvernement s'était rendu compte que, malgré la retraite à 80 ans, le déficit budgétaire français n'était pas comblé, loin de là. Un député UMP, connu pour son franc-parler et son audace face au politiquement correct ambiant, avait même risqué, au micro de RTL : " Pourquoi ne pas aller jusqu'à 100 ans ? Ça ferait un compte rond. " Comme de coutume, certains députés de l'opposition, avant même d'avoir réfléchi une seconde à cette proposition insolite mais audacieuse, crièrent au scandale, plongeant le pays dans un immobilisme dont il n'est hélas pas près de sortir.

philoux83 a écrit:l'argent existe mais il est mal réparti . Il est parfaitement anormal qu'une personne travaillant soit obligé d'avoir recours aux aides sociales pour par exemple payer son loyer, car qui payent ces aides ce sont vous et moi les travailleurs et qui les encaissent se sont souvent les grosses sociétés ou des rentiers qui a nouveau sous payent leurs employés qui doivent donc avoir recours aux aides. Toute personne travaillant a temps plein devrait avoir un salaire lui permettant de vivre sans aides de l'état. Alors il faut soit augmenter les salaires mais ça parait très difficile et c'est la course à l'inflation soit diminuer le prix de choses qui sont importante dans le budget d'un ménage, l'essence dont le prix n'est que pure spéculation, les loyer qui sont au bas mot 20 à 25 % au dessus de la valeur réelle, et les impôt car ceux ci malgré que bien sur il faille en payer sont très mal utilisés. Et ce n'est pas en baissant de 5 centimes le prix du Kg de pate que l'on va augmenter notre pouvoir d'achat. Si un gouvernement veut être vraiment courageux qu'il tape au bon endroit pour voir la reaction de tout ces riches qui s'insurgent quand les pauvres font grève. Ex : la sécu est en déficit les français consomment trop de médicament?? mais qui fait les ordonance ???? y a t il un seul responsable politique qui ose désigner les coupables. Vous avez besoin de 15 cachets pour votre traitement ? désolé ce n'est vendu que par boite de 30 !!!!! qui ose la aussi dénoncer les coupables ??? personne c'est beaucoup plus facile de culpabiliser le plus grand nombre pour encore une fois lui soutirer des sous. et la liste pourrai être longue alors si ils veulent trouver des sous qu'ils aillent voir ou il y en a !!!!!

lefenec a écrit:Ce matin cloué sur Aix... pas d'avions et pas de TGV....

Ras le bol de ces grévistes pour la plus par des faignants qui nous empêches de bosser et qui ne pensent qu'à profiter du système social Français... Moi je veux qu'on me laisse travailler en paix c'est tout... les motivations des grévistes ne doivent pas empêcher les autres de travailler.. Bon sang ! ......

Voila mon petit coup de gueule ce matin

macbernick a écrit: Tu serais pas originaire de l'est de l'Alsace , toi ????

ericlebelge a écrit:http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/social/20101014.OBS1278/guillaume-sarkozy-futur-beneficiaire-de-la-reforme-des-retraites.html

jmo a écrit:Info de dernière minute sur Médiapart :

Sarko aurait envoyé un SMS à Bernard Thibaud… : «Si tu reviens, j'annule tout »

ericlebelge a écrit:Et la faute à qui ?

Il y a 30/40 ans tout le monde descendait dans la rue pour protester et fessaient grève pendant des jours, voir des semaines pour tenir leurs revendications, les ouvriers quittaient un patron pour gagner qlqs centimes de plus, maintenant c'est l'inverse, c'est les patrons qui te virent pour engager à moindre coût, après les retraites faut continuer le combat pour çà, une revalorisation des salaires, car c'est çà qui fait tourner un pays, ta plus... tu dépense plus, tu ferme la boucle et tu crée de l'emploi, ils le savent mais ça les intéresse pas

milegas a écrit:Faire grève je suis d'accord, la ou personnellement ca coince c'est que on ne peut pas empêcher les gens de travailler, on doit être libre de choisir, dans la boite ou je bosse (multinationale qui fabrique de l'acier) on va vers ce discours qui est d'utiliser tout le monde à n'importe quel poste et sans qu'on ne puisse dire quoi que ce soit, ca c'est quelque chose qui m'exaspère, j'ai un métier dans lequel mon employeur veut de part sa démarche, que je stagne en me faisant faire des choses dont je ne maitrise pas les spécialités.
Je deviendrais donc moyen partout et bon nulle part, du coup je ne peut pas acquérir le savoir avec le temps, m'épanouir dans mon métier qui pourtant me plait et dans lequel j'ai encore des tonnes de chose à apprendre...
D'ici à dire que les grévistes son des feignants qui empêche les autres de bosser je ne suis pas d'accord, si il n'y avait pas gréviste le gouvernement et le patronat aurait le champ libre pour imposer tout et n'importe quoi à leurs avantage bien entendu!

Ca fait plaisir de voir que le sujet ne part pas en cacahuète et que tout le monde s exprime de façon posée...

milegas a écrit:

Ca fait plaisir de voir que le sujet ne part pas en cacahuète et que tout le monde s exprime de façon posée...

C'est, je trouve, une des forces de ce forum par rapport à beaucoup d'autre que je fréquente...

laurent73 a écrit:+1

ericlebelge a écrit:Du nouveau sur le front:

Nos parlementaires ont suspendu la réforme des retraites....enfin la leur uniquement ! :


"Les députés de la majorité ont discrètement écarté de la réforme leur propre système de retraite. [b]Un système particulièrement avantageux, comme l'a expliqué notre blogueur Vincent Quivry. Une entourloupe parlementaire passée inaperçue le 9 septembre, lors des débats à l'Assemblée nationale."

source :
http://www.rue89.com/2010/10/16/la-reforme-des-retraites-est-suspendue-pour-les-parlementaires-171534